Les San Blas ravagés par la fièvre financière

13-10-2015 00:00:00

 

Les Indiens Kunas, modèle de société dans le monde qui avaient su préserver leur  archipel de la terreur de la civilisation basé sur le dollar roi ont succombés au terrible virus qui détruit notre monde beaucoup plus surement que la peste le cancer et le sida réuni, le virus de l’argent.
Cette civilisation qui avait repoussé l’envahisseur panaméen en n’accordant aux divers billets de banques que les étrangers tentaient d’introduire sur leur territoire que la valeur du papier sale. Ce conseil des sages qui n’accordait son attention aux visiteurs qu’après une période plus ou moins longue servant à évaluer leurs qualités morales sans tenir compte d’aucune façon de leurs richesse en biens matériels, qui de ce fait n’était pas achetable, doit maudire la folie d’avoir autoriser leurs enfants à quitter leurs îles natales pour étudier sur le continent.
Bientôt le bonheur du peuple Kuna ne sera plus qu’une légende que leurs enfants ne pourront approcher qu’à travers des livres payant qui raconteront que ce n’est qu’un conte de fées exotique.
Les riches exploiteront les pauvres et les bidons-villes remplaceront les villages traditionnels. Bientôt sortira de ces plages paradisiaques des hôtels de luxes à l’américaine ou les descendants de ce peuple si fier seront exposés aux touristes comme des bêtes étranges dans les salles de spectacles de ces établissements avant de retourner le soir dans leurs abris de tôle.
Les fillettes à peine pubères et les petits garçons prendront alors la relève et seront promis à la concupiscence de quelques vieux touristes riche de billets verts. Pour quelle étrange raison se bout de papier sera-t-il devenus indispensable à une pénible survie alors qu’avant son apparition tout le peuple vivait heureux sans être obligé d’acheter ces biens inutiles, jusqu’à cette drogue pour croire qu’on est encore heureux ?

Pourquoi vous prédire tant de malheur pour les îles des San Blas ou Kunayala comme le nomment les indiens autochtones Kuna ? Et bien tout simplement à cause ce texte de loi signé par le «  Congreso General » descendant du « Conseil des Sages » qui est le gouvernement que s’est donné cette région qui avait gardé son autonomie grâce à a son refus de l’argent.


 

Cette loi est le début de la fin, cette loi vôte la création d’un chapelet de taxes. Des taxes énormes qui ne permettront pas aux touristes qui voulaient s’imprégner de la sagesse des indiens Kuna, d’apprendre le vrai sens de la civilisation  Par contre débarquerons les touristes très riches ceux qui pensent que l’argent donne tous les droits et surtout celui d’être partout chez eux en exportant leur morale, leur façon de vivre, de rire, de boire et de manger en amenant avec eux la cohorte de parasites indispensables à la logistique de leurs plaisirs.
Pour info, nos amis de « sextan.com » On fait le petit calcul pour ceux qui voudraient, dès aujourd’hui, séjourner en voilier au San blas.
Pour un monocoque de douze mètres il vous en coutera 280 US$ par mois de taxes, bien sûr sans marina ni aucun confort seulement les taxes. Si vous possédez un cata neuf ou vieux de 47 pieds, la facture des taxes mensuelles s’élèvera à 667 US$. Dans le même article José Arocena avouait avoir payé 80 US$ par an (douze mois) entre 2008 et 2010.
L’argent vient de gagner sa plus dure bataille contre l’homme. L’homme est mort vive l’argent…

PG

Eva nous a laissé quelques souvenirs innoubliables des San Blas d'avant la conquète.

 

 

 

 



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